Pénélope a pris ses nouvelles fonctions au Mobilier national. Deux tapisseries, dont le carton a été dessiné par Claude Monet, ont été prêtées au musée Marmottan pour une exposition. Le soir du vernissage, profitant d’une courte panne d’électricité, deux spécialistes de l’oeuvre de l’artiste s’éclipsent. Le lendemain l’une est retrouvée assassinée. La seconde réapparaît brièvement à Monaco, en pleins préparatifs du mariage d’Albert avec Charlène ! Une toile inconnue du grand peintre refait surface. Une fois authentifiée par l’incontournable Institut Wallenstein, elle pourrait être offerte au couple princier. Quels liens établir entre les disparitions, Marmottan, Giverny, Monaco et… Clemenceau qui s’invite dans la partie ? Nouvelle énigme pour l’héroïne récurrente d’Adrien Goetz (Intrigue à Venise, NB mai 2012), aidée de son fidèle compagnon journaliste. On y retrouve les ingrédients des précédents épisodes : mystère, milieu artistique, érudition, humour et rythme. C’est tambour battant et avec gourmandise que la présente aventure nous entraîne dans l’univers des conservateurs de musées, commissaires-priseurs et experts, sans oublier la meute assoiffée des mondains. La petite histoire est pimentée par l’hypothétique participation de l’auteur des Nymphéas dans le processus de paix en 1918… Un savant divertissement.
Intrigue à Giverny
GOETZ Adrien