Khadija (Les femmes de l’islam ; 1)

À Mekka, où sont vénérées la Pierre Noire et les idoles, la veuve Khadija aux appâts désirables, riche et puissante, mène adroitement ses affaires au sein des rivalités de clans. Sur ses ordres, une caravane est partie avec le jeune Muhammad, recruté pour sa prestance et sa beauté. Après qu’il a sauvé la caravane d’une razzia sanglante, Khadija l’épouse malgré l’écart d’âge et de rang. Ils filent l’amour parfait pendant de longues années, ont plusieurs enfants avant que deuils, peste, inondations n’éprouvent la ville et leur maisonnée. Khadija amorce courageusement la reconstruction, tandis que Muhammad, en prière, reçoit les révélations d’un ange… Étreintes brûlantes, échanges poétiques, méharées dans le désert : le style dessine en arabesques bariolées le monde que connut Mahomet ! Les figurants habituels, fidèle nourrice ou traître cauteleux, s’activent… Marek Halter (Le kabbaliste de Prague, NB juillet-août 2010) insère adroitement dans ce décor des données plus significatives, la présence des monothéismes juif et chrétien, le polythéisme des peuples du désert, accablés par l’opulence des riches, l’esclavage. L’importance du personnage principal ajoute aux charmes de la première des Femmes de l’islam, nouvelle série après celle de la Bible. Séduisant et exotique à souhait !