Riley, jeune journaliste américaine, vit, rêve de Glory et décide d’écrire sa thèse sur ce « super-être » féminin. Ses recherches la mènent au Mont-Saint-Michel où elle découvre son idole cachée, blessée et mal en point. Elle est attendue pour continuer avec Glory le combat mené depuis des siècles, afin d’installer un monde de paix. Sans la guerre que mènent son père, un démon, et sa mère, une amazone. Mais Glory, mélange du mal paternel et de la paix maternelle, ne peut se contrôler et devient elle-même « une arme de destruction massive ». La naissance de sa première soeur envenime les relations et les combats reprennent de plus belles.
Glory fait partie d’une série de héros créés par Rob Liefeld dans les années 90. Elle est entourée de personnages gluants, édentées . Elle-même, pyramide enflée de super-muscles, couverte de nombreuses cicatrices, n’est que combats sanguinolents où s’arrachent des membres, où s’éclatent les corps. Que d’hémoglobine, provoquée par un personnage qui n’est pas assez attachant pour susciter l’empathie chez un lecteur comprenant mal la raison profonde de ces batailles aux images souvent répétitives. Le plaisir de la lecture disparaît par manque de cohérence du récit.