Le voyage extraordinaire ; 3

À la recherche du père d’Émilien, les enfants, leur préceptrice et les autres s’embarquent sur un fabuleux dirigeable-ville-chenille en direction de New York. Avec leur prototype, ils concourent pour l’inaccessible trophée Jules Verne et tentent de démasquer l’auteur du rapt du papa inventeur. La croisière s’avère pleine de surprises et de complications : autant de candidats au concours, autant de suspects potentiels, jusqu’à Al Capone et au mystérieux troisième Axe qui viennent jeter le trouble.

Somptueuses machines, prodiges d’imagination et d’apesanteur, décors urbains et mécaniques éblouissants, tous dignes du meilleur steampunk (architecture rétro-futuriste ), enquête des uns, attitudes inquiétantes et doubles des autres, robots d’acier vindicatifs et bagarreurs, tout est réuni pour un suspense final magnifiquement mis en scène. Les couleurs très travaillées créent une ambiance lumineuse, souvent mordorée, où évoluent des personnages aux traits précis et expressifs. L’intrigue, qui pourrait n’être qu’en partie achevée, annonce déjà un deuxième triptyque  Les îles mystérieuses. Le grand Jules Verne trouve ici de dignes successeurs.