Malgré les menaces des sous-marins, le Lusitania poursuit directement sa route à petite vitesse vers Liverpool. Deux saboteurs parviennent à placer une grenade dégoupillée à proximité des caisses de munition, prête à partir au moindre choc. Surpris par Shan et Morisson, ils passent un mauvais moment, mais ne révélent pas l’emplacement du piège. Pendant ce temps, la vie mondaine et les amourettes se poursuivent à bord, tandis que le U 20 allemand est à l’approche et que le Juno, navire d’escorte britannique, s’écarte. La fin est proche.
Voulant profiter de la veine de la commémoration de la Grande Guerre, le scénario ajoute à l’épisode célèbre du naufrage du Lusitania, quelques éléments d’intrigue d’intérêt disparate et parfois peu crédibles. On verra ainsi intervenir un travesti chinois, une espionne allemande et le tribunal improvisé qui la condamne à mort, sans oser l’exécuter. Très classique, le dessin se borne à accompagner le récit, dans un style réaliste, en offrant quelques belles images maritimes.