À Sidney, Tim, jeune surfeur sympathique, travaille le soir dans le restaurant de son père. Il habite chez son ex-petite amie, Lilla, qui, ayant refait sa vie, lui trouve rapidement une chambre à louer très peu chère dans l’une des plus belles demeures victoriennes de la ville. Anna, la jeune propriétaire, y vit seule. Vive et rayonnante peu auparavant, elle est désormais glaciale et imprévisible et ne sort plus de chez elle. La maison se révèle inquiétante, des faits bizarres s’y succèdent. Sans surprise, l’histoire se concentre sur le mystérieux passé d’Anna. Le décor est vite dressé et les événements, vus et ressentis tour à tour par les deux personnages principaux, entretiennent trouble et malaise, sans malgré tout atteindre la terreur. Quelques incidents et révélations inattendues peinent à réveiller l’intérêt d’un parcours souvent plat, à l’image de l’écriture. Seule la description de la jeunesse dorée australienne en fait un roman que l’on suit nonchalamment mais sans déplaisir, le suspense étant maintenu jusqu’à la dernière page.
La vérité sur Anna
JAMES Rebecca