Le dernier déluge

Paris, le 24 décembre d’un futur peu éloigné. Il pleut des trombes et l’inondation est supérieure à la crue légendaire de 1910. Christine, hôtesse d’accueil à la multinationale Galaxim, liée à la recherche médicale, reçoit un étrange cadeau bien emballé : un bébé ! Essentiel pour l’avenir de la santé, ce bébé intéresse le monde entier : chefs d’état, savants, malfrats… Christine, aidée de son voisin de palier, fuit à travers une ville fantomatique : comment exécuter les instructions du sage donateur, protéger l’innocent des prédateurs ? Et le tout en deux jours ! L’auteur connaît et aime Paris ; sa description du déluge urbain fait froid dans le dos. La conspiration mondiale autour de mutations du virus du sida relève de craintes déjà vues, les personnages sont stéréotypés, traités souvent avec désinvolture ; le bébé est attendrissant à souhait et fait évoluer l’héroïne dans le bon sens ! Rythme accéléré qui fait passer les invraisemblances et le style, héros inoxydables, enjeux vitaux… on croit à cette poursuite apocalyptique aux couleurs de fin du monde.