Quand le Queen Mary sombre dans la Manche, Louise fait partie des rescapés, comme Charles Maxim qui repère l’enfant flottant dans un étui à violoncelle. Ce célibataire original obtient la garde de l’enfant. Leur aventure commence : respect et tendresse guident une éducation qui se moque des conventions. Aussi, quand on veut les séparer, décident-ils de fuir. La fillette est persuadée que sa mère n’est pas morte et vit à Paris ; leur cavale les y conduit vers de nouvelles aventures… sur les toits de la ville.
Des personnages très attachants : les deux héros, liés par une indéfectible confiance en la vie et une bonne dose d’humour ; ainsi que les gamins des toits qu’on découvre dans la deuxième partie, gosses des rues qui survivent à la force de leurs poignets et de leur débrouillardise. Une intrigue vivement menée, riche en rebondissements. Un cadre enfin : les toits de Paris où les jeunes monte-en-l’air ont élu domicile, une deuxième ville superposée à la première avec ses abris, ses passages, ses traversées de rues acrobatiques, loin des sempiternelles cités souterraines de la littérature jeunesse. De quoi séduire !