Maudite soit la guerre

DAENINCKX Didier, PEF

Novembre 1917. Dans une classe primaire d’un petit village de la Creuse, le maître propose à ses élèves d’écrire une lettre de soutien à leurs pères, partis faire la guerre ; ils ont deux heures pour trouver les mots qui leur donneront du courage. Le jeune Fulbert, 11 ans, décide de porter lui-même cette lettre sur le front. Il quitte subrepticement la ferme, prend le train pour Paris puis pour Soissons où un soldat le conduit en moto sur le Chemin des Dames. Le gamin cherche son père au milieu du champ de bataille, à la stupéfaction des poilus et des Allemands…Alors que les monuments aux morts rendent généralement hommage aux soldats disparus, celui de Gentioux (Limousin) fait état de son rejet de la guerre. Cette histoire s’inspire de son inscription insolite sur le monument aux morts: Maudite soit la guerre !, devant laquelle un écolier lève le poing. À travers cet incroyable périple bien peu crédible, les plus jeunes découvriront un aperçu de la première guerre mondiale, superbement mis en images par Pef, dans un format généreux offrant un visuel saisissant. Deux pages documentaires achèvent le récit.