2007, États-Unis. Des savants de la Correspondence Society sont assassinés et leurs enfants vivent dans la terreur. 2014. L’adolescente Cassie pense avoir échappé à la mort ; elle se réfugie avec son petit frère chez Léo, fils d’un rescapé de la Society ; ils prennent alors la route… La tante de Cassie, affolée par leur disparition, se lance à leur recherche. Or, une « hypercolonie » d’organismes non-intelligents occupe la « radiosphère » afin d’établir une paix durable sur la terre, à son profit. Elle envoie des humanoïdes, les « simulacres », tuer ses opposants. Pour leur échapper, la tante et les enfants se retrouvent au Chili, dans le désert d’Atacama. Célèbre auteur de science-fiction, Robert Charles Wilson fourmille d’idées originales, comme dans Julian (NB octobre 2011). Il construit son récit comme un « road movie » fertile en rebondissements, donnant la parole au fil des chapitres en alternance aux adultes et aux adolescents. Il entraîne le lecteur en Amérique, du nord au sud. Le prétendu Paradis de la fin n’est qu’une illusion, mais le récit donne à réfléchir sur nos sociétés contemporaines. Un roman moins compliqué que les précédents, car l’auteur adopte ici un style clair sans trop de termes techniques.
Les derniers jours du Paradis
WILSON Robert Charles