Avant d’ĂȘtre dĂ©tective privĂ©, Varg Veum Ă©tait Ă la Protection de l’enfance. Il avait dĂ» retirer le bĂ©bĂ© Janegutt Ă sa jeune mĂšre incapable de s’en occuper. Il le revoit des annĂ©es plus tard dans une famille d’accueil dont le pĂšre vient d’ĂȘtre retrouvĂ©, la nuque brisĂ©e, dans l’escalier de la cave. La mĂšre adoptive, accusĂ©e de meurtre, est incarcĂ©rĂ©e. Encore quelques annĂ©es, nouveau foyer d’accueil, crime sanglant, Janegutt, inculpĂ©, est Ă son tour envoyĂ© en prison. Lorsqu’il en sort, son voisin est assassinĂ©. Bien que soutenu par Varg et dĂ©fendu par un avocat qui le protĂšge depuis toujours, il est le suspect numĂ©ro un. Dans le douziĂšme opus de la sĂ©rie (Face Ă face, NB septembre 2013), lâenquĂȘteur, toujours aussi consciencieux, est lĂ pour dĂ©noncer l’injustice. Sur fond de trafic d’alcool, de drogue, de captation d’hĂ©ritage, c’est le rĂŽle et la responsabilitĂ© du milieu social qui captent l’attention: maltraitances, abandons, adoptions mal vĂ©cues, comment s’en sortir avec un tel passĂ© ? Une note psychologique qui suscite irrĂ©sistiblement la sympathie. AprĂšs des fausses pistes et des retours en arriĂšre, les nombreux personnages finissent par se rejoindre au cours d’une enquĂȘte un peu compliquĂ©e mais captivante.
L’enfant qui criait au loup
STAALESEN Gunnar