Un énorme astéroïde menace Gaïa, la Terre ; les humains, les « Grands », sont affolés, mais les Micro-Humains, race créée par les précédents, sont capables de le détourner. Ils mesurent dix-sept centimètres, sont très intelligents, mais les autres les méprisent. Ils sont la troisième humanité. Quand leur capitale est détruite pas un tsunami, ils vont s’installer sur la Lune. Leur fusée a pulvérisé l’astéroïde, mais elle a subi de gros dégâts. Gaïa, qui voulait être fécondée par l’astéroïde, communique désormais par des canaux imprévus avec des humains choisis. Des guerres éclatent entre les peuples, représentés par un échiquier à sept côtés, chacun symbolisant une des puissances et l’un des futurs possibles. Dans ce dernier volume de sa trilogie Troisième humanité (Les Micro-Humains, NB décembre 2013), Bernard Werber utilise à nouveau l’univers et les images de la science-fiction pour incarner les dangers que l’humanité fait courir à la planète, avec son incurable tendance guerrière. « La voix de la terre » s’exprime en une typographie différente dans ce grand conte plaisant aux arborescences variées, tantôt loufoques, tantôt érudites. Mais la narration devient un peu confuse au fils des strates qui s’entrecroisent, et le scénario est un peu répétitif.
La voix de la terre (Troisième humanité ;3)
WERBER Bernard