L’art de mourir

Une dame âgée est assassinée chez sa fille, Kamille, sculptrice d’avant-garde dont toutes les oeuvres ont été saccagées par l’agresseur. La victime a été une critique littéraire réputée, sévère, intransigeante et même blessante. Sa fille est plus connue pour son appartenance à des cercles artistiques influents que pour son talent. L’inspecteur Flemming en fait sa principale suspecte, mais son mari est un très important homme d’affaires. C’est alors qu’intervient Dan, le Détective chauve… Anna Grue (Je ne porte pas mon nom, NB janvier 2010), danoise, situe l’essentiel du roman sur une île quasi-déserte au large du Danemark, choisie pour y tourner une émission de télé-réalité à laquelle participe Kamille. Les nombreux participants au jeu compliquent l’histoire à plaisir et les acteurs secondaires prennent une importance telle que le lecteur finit par perdre ses repères. Le coupable inattendu inspire une certaine sympathie, Dan le chauve succombe au charme d’une jolie actrice avant de nouvelles aventures. La vie du détective privé est trop envahissante et le roman semble interminable.