Versailles 1775. La reine Marie-Antoinette joue à colin-maillard avec le très jeune Maxime et sa demi-soeur Josépha. Maxime croit être le fils de Constance. Celle-ci relit une lettre révélant les origines incestueuses de sa mère et du père de Maxime. Cette famille est maudite ! Sous le poids de la culpabilité de ses aïeux, Constance s’ouvre les veines. Elle laisse ainsi son mari Gunther von Dantz, personnage abject et ami de Marie-Antoinette, s’occuper de ses deux enfants. Et les faits odieux se répètent…
Ce tome appartient à la série peignant les origines de la famille de Sambre, sujet de la saga principale. Ces origines ne sont qu’inceste et abus d’enfants, qui eux-mêmes ne pourront que répéter ce qu’ils ont vécu. La narration alterne deux rythmes : pages d’images en bandeaux accompagnées de longs récits, ou planches traditionnelles, dans des teintes sépia relevées de quelques détails rouge sang. Le seul personnage sensible est la bonne. On a du mal à croire à de telles familles dysfonctionnelles ! Bien que les pires crimes ne soient pas montrés, ce long récit est surtout amer.