Depuis 4 ans, Alan Kingsley, détective au Bureau des affaires inexplicables, est plongé dans un coma hypnotique. Darkus, son fils de 13 ans, surdoué, a mémorisé ses enquêtes contenues dans un disque dur qui disparaît mystérieusement. Lorsqu’Alan sort de sa transe, père et fils font équipe pour enquêter sur Le Code. Ce livre de développement personnel provoquerait chez les lecteurs une crise d’épilepsie et les inciterait à commettre des forfaits. Une organisation criminelle serait-elle à l’origine de ces crimes ?
Un ouvrage peut-il mettre en danger des « utilisateurs innocents ou faibles d’esprit » ? On peine à suivre ce roman rempli de détails, de descriptions ou de digressions, dont des citations du livre incriminé. Le code dans Le Code sera révélé seulement dans le 18ème chapitre ! Si l’intrigue est déroutante, l’histoire personnelle des protagonistes retient l’attention avec la relation père distant et fils admiratif en quête de reconnaissance. Pêle-mêle, avec humour, l’auteur dénonce le marketing de l’édition, les émissions populaires de télévision, les livres de psychologie de comptoir…. Le mélange de ces différents thèmes brouille la lecture de ce premier tome complexe qui repose sur une idée originale peu accessible au lectorat visé.