Le Chant de Colombine

VAST Émilie

Colombine, la belle oiselle, est amoureuse de Pierrot, qui n’a d’yeux que pour la Lune. Un matin, entendant Merle chanter, Colombine pense trouver lĂ  le moyen de sĂ©duire le ramier et la nuit venue, sous l’arbre, fait tinter un mĂ©lodieux « do
 ! » – que le pigeon trouve fort bruyant. Sans se dĂ©courager la nuit suivante, inspirĂ©e par le refrain du moineau, elle vocalise un « ré . ! ».  Ainsi de suite, et sans succĂšs, avec les musiques de MĂ©sange, Pie, Hirondelle, Rouge-gorge et Pinson. Devant le peu d’intĂ©rĂȘt de Pierrot, elle mĂ©lange les notes, et le charme de cet air nouveau : « do do do rĂ© mi rĂ© do mi rĂ© rĂ© do ! »

 

Les scĂšnes de sĂ©rĂ©nades au graphisme stylisĂ© sur fond noir se rĂ©pĂštent Ă  l’identique ; seule la dimension de la Lune indique le temps qui passe. À l’inverse, les rencontres diurnes, aux dĂ©cors zen, champĂȘtres et bucoliques sur fond blanc, sont aussi variĂ©es que les espĂšces d’oiseaux. Une illustration tout en finesse, pour ce bel album Ă  chantonner, Ă  pianoter, tout en admirant les diffĂ©rents volatiles. Â