Manhattan. Dans un immeuble face Ă ce que furent les « twin towers », Hannah est insensible au monde qui lâentoure. Atteinte dâune maladie neurologique Ă laquelle la mĂ©decine ne sait donner ni nom ni remĂšde, elle a coupĂ© les liens qui lâunissaient Ă Arnoldo, son mari, et LĂ©onard, son fils. Deux alliances neuves, trouvĂ©es dans un tiroir, provoquent un sĂ©isme dans la mĂ©moire dĂ©faillante de la jeune femme ; les souvenirs Ă©mergent en toute nettetĂ© : câĂ©tait au QuĂ©bec, sur les bords du lac Masson, câĂ©tait lâĂ©tĂ© 2001, elle allait se marier, mais lâhomme vers lequel elle se sentait follement attirĂ©e nâĂ©tait pas son fiancĂ©âŠÂ  AprĂšs Mes trois zĂšbres (NB janvier 2014), Alexandre Jardin retrouve Ă la veine romanesque et au sujet qui le fascine : la passion amoureuse et les alĂ©as de la destinĂ©e. Cupidon revĂȘt les traits dâun Ă©crivain français « ami dâAlexandre Jardin ». Cette comĂ©die dramatique a comme toile de fond New York et « la belle province » dont lâauteur emprunte avec enthousiasme la langue fleurie pour pimenter les dialogues. La romance, sans grands rebondissements, comprend de nombreux ingrĂ©dients des prĂ©cĂ©dents ouvrages de lâenfant terrible de la littĂ©rature.
Juste une fois
JARDIN Alexandre