Alors qu’il est mort noyé dans le Pacifique, Seth se réveille, couvert de bandelettes renforcées de métal, dans la maison anglaise de son enfance. Comme tout le quartier alentour, elle est déserte et abandonnée. Est-il en enfer? Apeuré, méfiant, il inspecte son nouvel environnement. Quelques rares animaux sont les seules formes de vie. Les crée-t-il? Tout comme cette miraculeuse boutique d’articles de camping, qui lui permet de survivre? Quand il dort, des épisodes de sa vie remontent sous forme de cauchemars. Seth traîne un lourd passé, qui l’a poussé au suicide. La solitude et la culpabilité qui persiste l’incitent à renouveler son geste…
Comme le promet le titre, ce n’est que l’amorce d’une histoire qui intrigue de bout en bout, proposant plus de questions que de réponses. Qu’est-ce qui est réel ou pas? Une « solution » façon Matrix ne peut résoudre toutes les énigmes posées par les coïncidences étranges qui émaillent la nouvelle (?) vie de l’adolescent. À une atmosphère inaugurale d’attente, menaçante et mystérieuse, succède une deuxième partie riche en tension et scènes d’action. Le vertige métaphysique s’efface devant les thèmes, parfois traités de façon brouillonne, de deuil, de culpabilité, de responsabilité, d’entraide, de maturité, de nouvelle chance… qui sont le coeur du roman.