Henrick, un coureur de jupons invétéré, ne supporte plus la vie routinière auprès de sa femme Eva. Il utilise Max, leur petit garçon d’environ 8 ans, comme alibi. Sous prétexte de se promener dans les bois avec lui, le papa rejoint sa maîtresse du moment tandis que le petit attend dans la voiture. Naturellement, Eva découvre le pot aux roses, se sent trahie par son mari et aussi par le fils qu’elle accuse d’avoir joué le jeu de son père. Elle se laisse aller un soir dans les bras d’un homme de rencontre qui sort à peine d’une période psychique difficile.
C’est dans un monde bourgeois, aux personnages égocentriques, qu’un dessin peu harmonieux semble enlaidir à l’envi, que le scénariste invite le lecteur à pénétrer : un univers d’adultes victimes de pulsions qu’ils ne maîtrisent plus, et irresponsables vis-à-vis de leur jeune fils. La tension monte, les questions se mettent en place : vers quelles horreurs, quelles vengeances ce thriller va-t-il mener tous ces personnages tellement mal dans leur peau ?(Y.H. et C.D.)