Matisse, Vermeer, Hokusai, Klee ou Klein. Le bleu a déterminé la sélection de treize toiles de maîtres. Sur fond bleu, à côté, un poème, inspiré par le tableau. On peut craindre l’exercice de style, l’artifice du rapprochement imposé, l’exploitation d’une « recette » déjà éprouvée dans Le petit musée du rouge. Mais le va-et-vient qui s’instaure des mots aux images fonctionne bien et on se prend à relire ou à regarder à nouveau ! Ce dialogue fructueux tient à la variété des peintres retenus qui suscitent la curiosité sans être hermétiques et au charme d’une poésie qui anime la toile tout simplement. Un poème, un tableau : la complicité des arts remplace avantageusement l’approche explicative de commentaires trop souvent redondants. (C.B.)
Le petit musée du bleu
NORAC Carl