Death sentence

MONTYNERO, DOWLING Mike

Monty, comique Ă  la mode, narcissique et misanthrope, Weasel rocker dĂ©cadent en panne d’inspiration, Verity Fette, jeune illustratrice exploitĂ©e par son entreprise, viennent d’apprendre qu’ils sont contaminĂ©s par le virus G+, agent infectieux transmissible par voie sexuelle. Bonne nouvelle, ils vont acquĂ©rir des superpouvoirs. Mauvaise nouvelle, ils n’ont plus que six mois Ă  vivre, le virus est incurable et le dĂ©partement de la sĂ©curitĂ© nationale veut les rĂ©cupĂ©rer avant que leur Ă©tat ne les rende incontrĂŽlables ou dangereux. Ce qui arrive rapidement


 

Comics venu d’outre-manche, Death Sentence frappe avant tout par la violence du rĂ©cit et la libertĂ© de ton des auteurs. Avec ses personnages dĂ©jantĂ©s et vulgaires, cette histoire sous amphĂ©tamine se prĂ©sente comme une satire de la sociĂ©tĂ© contemporaine, malade de son rapport au sexe et Ă  l’image. Le ton est dĂ©libĂ©rĂ©ment parodique, voire paroxystique au point que la critique sociale et politique qui sous-tend le propos devient artificielle et peine Ă  intĂ©resser le lecteur mĂȘme le plus complaisant. Le dessin aux couleurs vives et aux lignes contrastĂ©es convient Ă  cette histoire qui s‘adresse aux adultes, amateurs de comics. (A.R. et Br.A.)

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