Monty, comique Ă la mode, narcissique et misanthrope, Weasel rocker dĂ©cadent en panne dâinspiration, Verity Fette, jeune illustratrice exploitĂ©e par son entreprise, viennent dâapprendre quâils sont contaminĂ©s par le virus G+, agent infectieux transmissible par voie sexuelle. Bonne nouvelle, ils vont acquĂ©rir des superpouvoirs. Mauvaise nouvelle, ils nâont plus que six mois Ă vivre, le virus est incurable et le dĂ©partement de la sĂ©curitĂ© nationale veut les rĂ©cupĂ©rer avant que leur Ă©tat ne les rende incontrĂŽlables ou dangereux. Ce qui arrive rapidementâŠ
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Comics venu dâoutre-manche, Death Sentence frappe avant tout par la violence du rĂ©cit et la libertĂ© de ton des auteurs. Avec ses personnages dĂ©jantĂ©s et vulgaires, cette histoire sous amphĂ©tamine se prĂ©sente comme une satire de la sociĂ©tĂ© contemporaine, malade de son rapport au sexe et Ă lâimage. Le ton est dĂ©libĂ©rĂ©ment parodique, voire paroxystique au point que la critique sociale et politique qui sous-tend le propos devient artificielle et peine Ă intĂ©resser le lecteur mĂȘme le plus complaisant. Le dessin aux couleurs vives et aux lignes contrastĂ©es convient Ă cette histoire qui sâadresse aux adultes, amateurs de comics. (A.R. et Br.A.)
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