La fille qui avait deux ombres

BAFFERT Sigrid

Rose, la grand-mĂšre d’Élisa, rĂšgne en maĂźtre sur le domaine familial oĂč elle a accueilli sa fille et son gendre au chĂŽmage. Excentrique Ă  ses heures, elle s’est mis en tĂȘte de recourir Ă  la chirurgie esthĂ©tique. L’adolescente en est choquĂ©e. Des phĂ©nomĂšnes Ă©tranges se produisent dans la maison, la baignoire se remplit d’eau la nuit, un placard est mis sens dessus-dessous
 la vieille dame montre-t-elle des signes de maladie mentale ? En rĂ©alitĂ©, la responsable est Élisa, atteinte de somnambulisme. Il semble qu’un secret de famille soit Ă  l’origine de son mal. Car comment expliquer que Rose, d’origine sicilienne, ait coupĂ© tout contact avec sa famille ?

À partir d’une simple heure de colle que la grand-mĂšre d’Élisa s’impose parce qu’elle s’estime responsable de la punition, s’échafaude un rĂ©el jeu de piste qui tient d’autant plus en haleine que les destins de trois gĂ©nĂ©rations de femmes semblent liĂ©s. Un tableau de Klimt, un roman d’Italo Calvino, un code secret, autant d’indices qui conduisent en Sicile oĂč la grand-mĂšre de Rose dĂ©voile Ă  sa petite-fille le secret qui jetait de l’ombre sur sa future vie d’adulte. La construction du rĂ©cit, l’attrait des personnages sont peut-ĂȘtre plus sĂ©duisants que le thĂšme. (A.-M.R. et F.C.)