Étudiant sérieux en droit à Bologne, fils de bonne famille, Armando revient pour les vacances d’été chez ses parents, à Florence. Traîné en boîte par son meilleur ami, il tombe sous le charme de Violetta à la robe trop courte et à la présence incandescente. Passionnée de chevaux, la belle travaille dans un haras ; atteinte d’une maladie cardiaque, elle brûle la chandelle par les deux bouts dans sa soif de vivre intensément. Armando, subjugué, ne pense qu’à la revoir, la séduire, la protéger. Mais l’amour n’est jamais simple quand s’y mêlent les différences sociales, la jalousie, la peur et les tentations autodestructrices.Charlotte Bousquet reprend la trame de La dame aux camélias d’Alexandre Dumas fils et la transpose intelligemment dans l’époque contemporaine. Ses personnages de chair et de sang vibrent, s’éprennent et se déchirent aussi via l’ordinateur, leur amour tourmenté s’inscrivant dans l’animation et la sensualité d’un été italien, entre pulsions animales (les chevaux) et séductions artificielles (boîtes de nuit). À la fois romantique et crédible, le drame amoureux se double du parcours émancipateur d’Armando qui se détache des choix faits pour lui par son père. Une postface bienvenue de l’auteur précise les raisons et les thèmes de cette adaptation réussie. (M.D. et C.B.)
Ce feu qui me consume
BOUSQUET Charlotte