Dans ce troisième tome les naufragés de la famille Quillon, le père, Paola, Yoann et Bénédicte, ainsi que Rachel rescapée comme eux, naviguent sur un radeau pour tenter de rencontrer un bateau qui pourrait les sauver. La vie est rude à bord mais ils ont des vivres et la mer est calme. Hélas, une nuit, une partie du radeau se détache, emmenant Paola, Bénédicte et les vivres ! Sur l’île qu’ils viennent de quitter arrive la mère partie à leur recherche avec un homme qui a bien voulu l’aider. Toute la famille est séparée maintenant, vont-ils se rejoindre ?
Mathilde Domecq a réussi un dernier tome tout aussi palpitant que les autres et termine cette trilogie dans la joie, tous se retrouvent et Paola fait la une des journaux. Les fillettes avec leurs chevelures au vent, l’une blonde, l’autre brune, sont touchantes. Les yeux écarquillés des personnages sont comme des hublots magiques qui changent de couleur suivant les événements. Leur expressivité est toujours convaincante et donne du sens au récit. Les couleurs fortes mais pas criardes enchantent le regard. La variété de taille des cases, toujours rectangulaires, les décors juste esquissés laissent l’imagination naviguer à sa guise. L’aventure, un peu comme un jeu ! (A.D.)