Blanche, trentenaire, architecte, est embauchée à Tahiti pour la construction d’un hôtel. Sitôt arrivée, elle est mystérieusement conviée à une escapade nocturne dans la forêt tropicale où elle assiste, terrifiée, à l’accomplissement d’un sanglant rituel. Parallèlement, un Américain, producteur de perles noires, demande à un ancien gendarme d’enquêter sur des vols commis dans sa ferme de conchyliculture. Quels sont les liens entre ces deux histoires ? Blanche, d’abord seule, puis aidée du détective et d’un employé de la ferme, s’emploie à le découvrir. Marie Beyer est elle-même architecte et a exercé en Polynésie. Elle a d’évidence mis dans ce premier roman toute sa fascination pour ce pays, ses splendides paysages, ses rites et coutumes étranges et parfois barbares. Son scénario, excessivement alambiqué, souffre malheureusement de longueurs, de ruptures de rythme et de style qui font souvent perdre le fil de ce thriller, déjà compliqué par l’emploi d’une abondance de mots tahitiens et la présence de multiples personnages. Dans une ambiance polynésienne prenante et dépaysante, le suspense est malgré tout maintenu jusqu’à une fin inattendue. (M.Ba. et M.-N.P.)
L’enfer à bout touchant
BEYER Marie