La fondation Kendall (Réincarnations ; 1)

Londres, fin du XIIIe siècle : un moine jeté en prison arrive à cacher ses écrits avant sa capture. Paris aujourd’hui : Jazz, une jeune fille, fête son diplôme d’épistémologie si chèrement acquis. Une inconnue lui propose un salaire mirobolant pour travailler dans une fondation bizarre située à Aurigny, petite île perdue au large de Cherbourg. Jazz saute le pas, même si son petit ami n’apprécie pas ce départ ! Au même moment, un site archéologique est découvert à Londres : et Oh ! surprise, une cassette pleine de parchemins est exhumée. Un millionnaire excentrique, M.Kendall, envoie Valvert, son homme des basses oeuvres, récupérer ces antiquités et les confie à Jazz, son employée. Que contiennent ces documents ? Entre science-fiction et vie quotidienne de jeunes adultes de 2015, l’album adopte un dessin très réaliste, proche du documentaire. Ce premier tome est d’un classicisme rare, et c’est aussi ce classicisme qui arrive à donner chair à une aventure invraisemblable. Les personnages sont attachants, le mystère règne : le lecteur est devenu addict et attend la suite avec impatience ! (Br.A. et E.B.)