Premières actions (Les enfants de la Résistance ; 1)

Juin 1940, la débâcle ; devant l’avancée allemande, c’est l’exode de la population. À Pontain-l’écluse, la famille de François recueille Lisa, une fillette belge dont les parents ont disparu sous la mitraille. Les deux copains François et Eusèbe, choqués par l’attitude des occupants allemands, impatients d’agir, décident d’imprimer des tracts et de fermer la vanne d’évacuation pour l’entretien du canal. Une grosse pluie déclenche une coulée de boue. Cet album à la mise en page et au graphisme efficaces, plante le décor d’un village français pendant la dernière guerre. La palette de réactions et attitudes de la population est un reflet assez juste de l’époque. Les actions attribuées aux deux adolescents pour le besoin de la fiction sont le regroupement d’actes de rébellion réellement effectués dans divers endroits par des jeunes gens désireux de résister avant que les réseaux ne se structurent. En fin d’album figurent plusieurs pages de documentation avec photos.(A.T)