Alexandre Yersin naît en Suisse en 1863, étudie la médecine à Lausanne puis en Allemagne, rejoint l’Hôtel-Dieu à Paris et l’Institut Pasteur. En 1894, il découvre le bacille de la peste à Hong-Kong, élabore un sérum, surprenant la communauté scientifique. Nommé directeur de l’Institut Pasteur de Saigon, fondateur de l’École de médecine d’Hanoï, il introduit et finance la culture de l’hévéa, source du latex. Il meurt, secret et solitaire, en terre annamite. Rédigé par le petit-fils de Noël Bernard, successeur de Yersin à l’Institut de Saigon et lui-même auteur d’une biographie du héros, ce pseudo-manuscrit est nourri des archives familiales et de la correspondance de Yersin. Authentique mais non chronologique et parfois chaotique dans sa structure, le récit est surtout valable par son caractère intime et l’empathie de l’auteur pour une figure remarquable. Il met en relief les innombrables talents de ce passionné d’aéronautique, d’ethnologie, de musique, humaniste et altruiste. L’affection et l’admiration du rédacteur ajoutent un plus à ce portrait très complet. (S.La. et A.-M.D.)
Moi, Alexandre John Émile Yersin : journal apocryphe
BERNARD Daniel