Derniers mois de 1943. Radio Paris déverse sa propagande fasciste et Simone de Beauvoir, grande voix du ministère de l’information, fuit la capitale car « c’est foutu ». À Toulon, un avion accompagné de deux chasseurs fascistes transporte De Gaulle en mission secrète. La France et sa capitale sont en insurrection. Pendant que les leaders se suicident, d’autres tentent de gagner le sud ; les rats quittent le navire, non sans avoir vidé les coffres. Le commissaire Lafond (exécuteur de basses oeuvres) fonce sur l’Espagne où il espère trouver la liberté. En chemin, il retrouve Simone de Beauvoir. Vont-ils s’en sortir?Si certains apprécient l’uchronie (spécialité de la collection Jour J), d’autres ont du mal à s’y retrouver dans cette pagaille générale où l’on prête aux protagonistes des contre-emplois : des jets à réaction mis au point par les fascistes tentent de s’opposer à l’armada anglo-américaine, De Gaulle, qui s’est illustré en Afrique du nord, finit sous les balles de bandes fascistes ; le capitaine Léo Barjac, profitant du désordre général, retrouve une ancienne résistante dans un camp de prisonniers. La fiction « copine » ici avec l’invraisemblance, c’est du révisionnisme sans frontières. Comment peut-on accepter une telle histoire ? (D.L. et A.R.)
Le crépuscule des damnés (Jour J ; 21)
DUVAL Fred, PÉCAU Jean-Pierre, MAZA