Après six années à la campagne, Mimi, journaliste, Ralph son mari et leurs enfants sont de retour à Notting Hill, le quartier chic et snob de Londres révolté par les constructions souterraines des nouveaux acquéreurs lesquelles minent les fondations des maisons voisines. Les potins vont bon train dans cette petite communauté de privilégiés, et sont immédiatement propagés par les paparazzis présents tous les matins à l’école Ponsonby où s’éduquent les enfants de stars et de milliardaires. Mimi reprend ses habitudes de citadine, participe aux dîners mondains de son amie Clare en espérant y rencontrer Farouche, artiste contemporaine ultrabranchée, dont elle est tombée éperdument amoureuse. Rachel Johnson, journaliste et soeur du maire de Londres, écrit son troisième roman sur la famille Fleming (Le diable vit à la campagne, NB octobre 2011) et poursuit la satire du mode de vie d’une catégorie sociale déconnectée du réel. Nulle étude psychologique dans cette histoire légère sur un groupe de gens superficiels sans conversation autre que leur prochain voyage à l’île Moustique ou leur dernier achat Prada. Elle peut rafraîchir des lecteurs harassés. (M.-F.C. et A.C.)
Le Diable met le feu à Notting Hill
JOHNSON Rachel