Cambridge, 1er janvier. Dans les bureaux vides de l’université en vacances, un huis clos commence. Le partenariat que Hammond McLeod et Noreen Hartwick, son ancienne maîtresse, s’apprêtent à signer, est modifié par Doug Sherman, responsable du service informatique. Mettant au point un ordinateur moléculaire, ils se heurtent à l’intervention d’une brillante et discrète physicienne que Sherman veut imposer. Pendant que se joue une course contre la montre pour valider sa subvention, aidé depuis l’Écosse par Martha, son assistante, McLeod ignore tout des destins qui se croisent, des chats qui disparaissent, et des secrets de famille. Christine Adamo (Web Mortem, NB juillet-août 2009) écrit un nouveau roman policier scientifique aussi abscons et compliqué que le dernier. Elle reprend son personnage du doyen de l’université de St Andrews et le plonge dans une histoire qui peine à démarrer. Les personnages secondaires expliquent la physique quantique et multiplient les métaphores plus difficiles les unes que les autres. Les universitaires de Cambridge, les mesquineries de leur microcosme, les retours dans le temps, en 1931, à Vienne, ne parviennent pas à donner du rythme à ce roman policier qui mélange vulgarisation et suspense. Dommage… (E.A. et A.Be.)
L’Équation du chat
ADAMO Christine