Originaire de Lorraine, Jean-Marie Pelt devient enseignant en biologie et cryptogamie. Il crée à Metz dans les années soixante-dix l’Institut Européen d’Écologie ; adjoint au maire de cette ville – qu’il sauvera d’une urbanisation décousue –, il refuse d’entrer en politique. Pour lui, les nouvelles technologies ne sont pas les bonnes réponses aux dérèglements climatiques, à la pollution de la nature ou aux émissions de gaz à effet de serre. Plutôt que de vivre en coopération comme le font les végétaux, les hommes sont en compétitivité alors qu’ils forment un tout avec la Terre nourricière. Cet écologiste convaincu et chrétien pense qu’il n’est pas trop tard pour redresser la barre si chacun veut bien y mettre du sien : les médecines douces, le recyclage des déchets et des ressources naturelles montrent qu’avec moins d’individualisme, on peut y arriver. Utopiste ? Peut-être. Éveilleur de conscience, certainement. Avec Paul Couturiau, l’auteur soumet un document un peu répétitif mais intéressant au vu de la COP 21. (E.Ca. et M.-F.C.)
L’âme de la nature
PELT Jean-Marie, COUTURIAU Paul