Le pied à l’étrier

Une amie de la famille, devenue écrivain, fait revivre une tranche de vie de « ceux du Mont Alibet », propriété gasconne prise en main dans les années vingt par la marraine des orphelins héritiers. Cette femme de tempérament veut assurer l’avenir du fief et le transmettre à son neveu. Elle soutient la passion de sa nièce pour les plantes et envoie son frère aux quatre coins du monde chez leur parentèle cosmopolite pour lui forger le caractère et lui mettre ainsi le pied à l’étrier…, sans oublier la collecte de graines qui valoriseront le domaine. La construction éclatée du livre s’articule en trois parties : interview de l’amie sur sa connaissance des héros et de leur entourage, correspondance entre tante et neveu pendant les deux années de voyage, glossaire des us et coutumes des lieux. La vitalité et la tournure d’esprit des personnages sont bien la marque d’une époque et d’un milieu d’avant les cataclysmes mondiaux où futur et tradition rimaient avec un formidable appétit de vivre assaisonné d’humour. Un livre léger écrit à quatre mains. (L.K. et A.Be.)