La petite mort ; 3

La petite mort est devenue grande, ses deux parents ont disparu, et c’est elle qui leur succède, dorénavant en charge de la Faux. Plus question d’être fleuriste, il lui faut maintenant assurer le rôle de Faucheuse. Sa taille d’adulte l’éloigne, à son grand regret, des enfants. Seul Émile Louis consent à s’intéresser à elle. Son grand-père est revenu pour la soutenir, mais il ne lui apporte que des ennuis, administratifs surtout. Il lui faut en effet s’acquitter de l’impôt sur le revenu – gag itératif au long de l’album. Les pages se tournent, proposant des vannes de plus en plus hermétiques. En fait la petite mort est un garçon. Il se marie avec une belle rousse qui lui donnera un fils. Celui-ci lui succèdera le jour où il partira vers le « Grand Tout ». Comprenne qui pourra !!!Ce troisième et dernier tome de la série (oui, tout doit avoir une fin), ne retrouve malheureusement pas la fraîcheur des premiers tomes. Les plaisanteries macabres s’étirent vers une absurdité sans élégance. Peut être la « Réalité Augmentée » en donne–t-elle les clefs sur Internet. Par contre la lecture, de plus en plus pénible quand on progresse dans l’ouvrage, décourage vite même les plus sympathisants. (Y.H. et H.T.)