Jusqu’ici on connaissait Philippe de Villiers avant tout comme le fondateur du Puy du Fou, le prĂ©sident du Conseil GĂ©nĂ©ral de VendĂ©e et l’ardent dĂ©fenseur de la souverainetĂ© nationale. Dans cet ouvrage, rompant avec les rĂ©cits historiques prĂ©cĂ©dents (Le roman de Jeanne d’Arc, NB janvier-fĂ©vrier 2015), il fait le bilan de tous ses engagements. On y trouve des portraits d’hommes politiques, de Giscard Ă Hollande, souvent croquĂ©s avec une certaine fĂ©rocitĂ©. Il n’est jamais aussi percutant que lorsqu’il tĂ©moigne de ses prises de position sur des sujets aussi divers que l’avortement, le monde rural, l’Ă©cologie, l’islamisme… Enfin des anecdotes de sa vie privĂ©e ajoutent une touche humaine Ă l’ensemble. Le tout est Ă©crit dans un style enlevĂ© et fluide. MĂȘme s’il apparaĂźt comme un homme dĂ©goĂ»tĂ©, déçu et sombre, il ne se prive pas de dire « sa » vĂ©ritĂ© avec fougue. On passe sur le cĂŽtĂ© parfois excessif de ses jugements, sur un discours nĂ©gatif trop systĂ©matique, pour retenir un tĂ©moignage entier et sans fioritures Ă l’image de son auteur. (L.D. et C.M.)
Le moment est venu de dire ce que j’ai vu
VILLIERS Philippe de