Linman est libĂ©rĂ© Ă la fin de sa reprogrammation. Loess lâattend Ă la sortie car il a besoin de lui pour saper le systĂšme politique qui les contrĂŽle tous. Dans cette ville, univers de bĂ©ton noyĂ© dans les brumes, dâautres se dĂ©mĂšnent. Warnier a rapportĂ© un virus psychique de lâespace : il permettrait dâinsuffler de lâharmonie dans lâensemble de la population et dâarrĂȘter toutes ces reprogrammations forcĂ©es. Warnier est un apĂŽtre de la libertĂ©. Mais Linman va essayer, de son cĂŽtĂ©, de dĂ©capiter le systĂšme. Dâautres continuent Ă diffuser le conte du Metronom. Cette dictature prend l’eau de toute part, va-t-on en voir la fin ? Cet album conclut la sĂ©rie Metronomâ, Ă©voluant dans lâunivers dâune citĂ© tentaculaire aux mains de savants dictatoriaux. Ce tome est difficilement comprĂ©hensible sans avoir lu les prĂ©cĂ©dents : lâhistoire de chaque faction se dĂ©roule sans lien apparent entre les piĂšces du puzzle. Reste cet univers de bĂ©ton, de cĂąbles et de casques dans lequel tous Ă©voluent, qui nous fait regretter ce que cette lecture aurait pu ĂȘtre si nous lâavions davantage comprise. Ă ne surtout pas lire avant les quatre volumes antĂ©rieurs ! (Br.A. et H.T.)
Habeas Mentem (Metronom’ ; 5)
CORBEYRAN, GRUN