Ils son tous là ! Les bons : Aegir-peau-d’ours, Sheylis, la jeune apprentie sorcière, Doom-le-scalde et Gaan le sorcier gris, dont on sait pas encore ce qu’il a fui, s’en sont sortis indemnes. Les ennemis ou considérés comme tels : Ishkar, le geôlier d’Aegir le dakan qui le retient prisonnier avec son collier de servitude, Chakor le sorcier noir et l’horrible secte du crâne qui sous couvert de religion, veut prendre le pouvoir en lieu et place du Roi-dragon, celui qui a construit l’unité du royaume. Ce troisième tome, tout aussi palpitant que les deux autres, permet de comprendre la noirceur horrible des prêtres du crâne. Tous les protagonistes se retrouvent à Kesh-la-Grande où l’histoire trouve son épilogue incroyable et magique. Ce très beau roman est vraiment bien construit, sur des bases semi-scientifiques, poétiques et épiques et la guerre que se livrent les différentes tribus laisse entrevoir le secret de certains ressorts humains. Certaines images fortes restent en mémoire comme le fleuve métallique, le radeau de pierre, la magie, les sorciers, les éléments déchaînés et les fragments du chant du fleuve retrouvés dans la bibliothèque de Kesh-la-Grande. (A.D.)
Les sortilèges du vent (Terre-Dragon ; 3)
L'HOMME Érik