L’histoire commence dans un océan très vaste, empli de poissons et de coraux. Parmi eux vit une sirène. Mais lorsque l’orage se déclenche et que la tempête se déchaîne, tout l’océan est sens dessus dessous et la sirène ne trouve nulle part où s’accrocher. La voici donc perchée au sommet d’un arbre, sans aucun moyen de descendre. Une perruche, passant par là, s’enquiert du problème de la sirène et souhaite ardemment l’aider. Mais elle est bien petite ! Jusqu’à ce qu’un miracle se produise… Ce récit s’inspire du tableau de Matisse La perruche et la sirène. Si l’on retrouve plutôt aisément les formes qu’affectionnait le peintre dans l’album, les couleurs ne sont en revanche absolument pas respectées. En effet, Vanessa Hié a choisi d’utiliser de la peinture acrylique au rendu nuancé et non de la gouache en aplats, altérant ainsi la vivacité des couleurs. De plus, l’histoire ne sert vraiment que de prétexte. Le texte est plat et l’effet de rythme et de rimes voulu par l’auteure ne fonctionne pas. Le dossier final sur Matisse est intéressant mais n’aurait-il pas mieux valu s’en tenir au documentaire ? (L.-L.D.)
La perruche et la sirène
MASSENOT Véronique, HIÉ Vanessa