Qu’un seul nous entende (Le chant du cygne ; 2)

DORISON Xavier, HERZET Emmanuel, BABOUCHE CĂ©dric

1917. Le gĂ©nĂ©ral Nivelle pratique la politique des assauts nombreux et incessants, ne voulant laisser aucun rĂ©pit Ă  l’ennemi. Les pertes françaises sont trĂšs nombreuses. Certains soldats se rebiffent et choisissent de dĂ©serter pour porter Ă  l’AssemblĂ©e Ă  Paris une pĂ©tition qui dĂ©nonce le choix tactique du gĂ©nĂ©ral en chef. Partis avec cinq camions, les mutins se font passer pour des permissionnaires et, accueillis dans un village, se donnent un peu de bon temps pour ne pas Ă©veiller les soupçons. Mais quand la fuite se complique, l’un prĂ©fĂšre se cacher, un deuxiĂšme dĂ©nonce les autres fuyards et les blessĂ©s se sacrifient pour permettre Ă  ceux qui restent d’atteindre Paris ! La chute est rude ! Ce diptyque violent et dur dĂ©peint avec justesse et force la rĂ©alitĂ© des combats de cette premiĂšre guerre mondiale. Fictionnel, mais crĂ©dible et pausible, ce rĂ©cit bien documentĂ© dĂ©crit avec rĂ©alisme la vie des soldats engluĂ©s dans le froid, la boue et l’épuisement. Les aquarelles d’Herzet ajoutent un Ă©clat Ă©blouissant et grandiose au texte qui suscite l’admiration pour les poilus. (A.D. et Y.H.)