Le narrateur est tombĂ© sur le journal de son oncle Migrelin, journal commencĂ© lorsque celui-ci avait neuf ans et demi. Il le retranscrit avec fidĂ©litĂ©, se concentrant sur une affaire des plus mystĂ©rieuses. Avec sa grand-mĂšre, Migrelin est parti sur les traces d’animaux extraordinaires et fantastiques. Coupures de journaux, lettres, extraits de rapports de police, tout se mĂ©lange pour donner un Ă©clairage sur cette sombre histoire : un dragon et un bĂ©bĂ© Ă©trange auraient Ă©tĂ© trouvĂ©s. Faits rĂ©els ou dĂ©lires scientifiques, Migrelin et sa grand-mĂšre mĂšnent l’enquĂȘte et vont jusqu’Ă faire tomber un rĂ©seau de braconniers. L’objectif d’Elzbieta est clairement de repousser les limites du roman jeunesse. Elle prĂ©sente un ensemble de documents trĂšs variĂ©s et essaie de les regrouper pour former une histoire cohĂ©rente. NĂ©anmoins, cet excĂšs de documents diffĂ©rents provoque un manque de cohĂ©sion et le rĂ©cit est finalement sans queue ni tĂȘte. Les Ă©vĂ©nements sont saugrenus et le rĂ©alisme voulu ne fonctionne pas. De plus, l’absence de dĂ©nouement laisse l’histoire en suspens et on se prend Ă penser : « tout ça pour ça ». Si l’intention d’Elzbieta est bonne, la mise en oeuvre, lourde, ne convainc pas. (L.-L.D. et E.-E.H.)
Les aventures rocambolesques de l’oncle Migrelin
ELZBIETA