Ambiance sinistre lorsque, par une nuit pluvieuse, Lucky Luke arrive à Froggy Town. Les armes y sont interdites : il doit remettre la sienne au shérif et ses frères. Impossible de trouver du tabac. Pourtant, il commence son enquête sur la dernière attaque de diligence. Après une rencontre avec la charmante miss Leg et une pénible confrontation avec un irascible chercheur d’or, un curieux retournement de situation fait de lui le principal suspect. Coup monté, bien entendu, mais comment s’en sortir ? Présenté comme un hommage à Morris, l’ouvrage utilise, en les accentuant, les thèmes qui ont fait la renommée de son modèle. Le héros affronte des situations toujours plus périlleuses et livre un peu de ses états d’âme. Serré et bien construit, le scénario respecte la règle intangible d’un rebondissement à la fin de chaque double page. Le dessin, parfaitement reconnaissable, est un peu plus accentué et curviligne, sur des fonds plus colorés. Le tout forme un produit habilement ficelé, propre à réveiller l’enthousiasme. (P.P. et C.D.)
L’homme qui tua Lucky Luke
BONHOMME Mathieu