Bienvenue à Larispem, anciennement Paris : la Commune de 1871 a donné la victoire aux Insurgés. Désormais, les aristocrates et autres privilégiés n’ont plus leur place dans cette Cité-État, en principe égalitaire mais fermement encadrée par la corporation des « louchébem ». Liberté est mécanicienne, Carmine apprentie louchébem (bouchère). Nathanaël, lui, fait partie des pensionnaires de l’orphelinat. Larispem est moins tranquille qu’il n’y paraît. On parle du retour des Frères de sang, ceux du sang bleu évidemment… qui attendraient l’heure de se venger… Dès ce premier tome, Lucie Pierrat-Pajot joue la carte du rétrofuturisme ! L’intrigue met un peu de temps à se mettre en place, laissant le lecteur s’imprégner d’une ambiance très particulière, dans ce Paris réinventé proche d’Eugène Sue, qui parle l’argot des bouchers et où jules Verne fait partie des notables. L’intrigue va réunir les trois adolescents, personnages attachants et mystérieux, dans une lutte classique contre le Mal, incarné ici par des monarchistes nostalgiques . L’arrière-plan joue sans complexe avec l’Histoire. Alors que demander de plus ? La suite peut-être ! À faire découvrir aux jeunes qui aiment lire, dès 12 ans. (A.-S.D. et C.B.)
Le sang jamais n’oublie (Les mystères de Larispem ; 1)
PIERRAT-PAJOT Lucie