FrĂ©dĂ©ric a quittĂ© la France depuis dix ans, abandonnant sa femme et sa fille Sophie Ă Nice. En mai 68, un appel lui apprend que Sophie a disparu depuis trois mois. Il rentre illico et retrouve son Ă©pouse avec qui les rapports sont toujours aussi orageux. Il contacte le commissaire Pancrazi, des RG. Chacun mĂšne sa propre enquĂȘte. Il sâavĂšre que lâĂ©tudiante entretenait des liens politiques et sexuels avec les mouvements dâextrĂȘme gauche et un professeur fasciste, rĂ©visionniste, dĂ©couvert assassinĂ©.   Patrick Raynal (Lettre Ă ma grand-mĂšre, NB mai 2008), diplĂŽmĂ© de lettres modernes, critique de littĂ©rature policiĂšre pour Nice-matin, a dirigĂ© la SĂ©rie Noire chez Gallimard, puis Fayard Noir. MalgrĂ© le beau parcours de son auteur, ce romant nâest guĂšre convaincant. Le ton de dur Ă cuire, inutilement agressif, la syntaxe et le vocabulaire malmenĂ©s nâapportent aucune profondeur Ă une intrigue aussi bavarde quâartificielle. Les personnages frĂŽlent la caricature, les mobiles sont lĂ©gers et le dĂ©nouement non abouti. LâintĂ©rĂȘt sâĂ©mousse bien vite⊠(D.D. et A.-M.D.)
Une ville en mai
RAYNAL Patrick