Là où rêvent les étoiles

À Grenade, en 1853, cinq enfants naissent le même jour et grandissent ensemble bien qu’issus de milieux différents : Javier, Jezequel et les triplés Delhorme, Nyssia, Alicia et Irving. Clément Delhorme, le père, est passionné par l’atmosphère, la météorologie et les aérostats. Sa femme restaure les azulejos du palais de l’Alhambra où la famille réside. De passage en Espagne, le jeune Gustave Eiffel rencontre Clément et c’est le début d’une longue et amicale collaboration. Dans un nouveau roman-fleuve Éric Marchal (La part de l’aube, NB septembre 2013) entreprend de décrire une période riche en découvertes variées, dans beaucoup de domaines. La figure centrale est Gustave Eiffel, entouré de personnalités de tous les milieux : scientifique, politique, littéraire. L’auteur évoque, entre autres, la construction difficile du premier pont métallique au Portugal, la fameuse tour Eiffel, Bartholdi et sa statue de la Liberté. Il y mélange l’atmosphère parisienne du temps – milieu estudiantin, grisettes, demi-mondaines, le Bon Marché… et une histoire andalouse pleine de passion et de péripéties. Un gros feuilleton où se côtoient le réel et l’imaginaire qui s’éternise et devient vite lassant. (C.-M.M.)