En 1991, la famille Corona sâinstalle Ă Nuoro en Sardaigne. Le pĂšre, ingĂ©nieur, est entrepreneur de travaux publics. Le fils aĂźnĂ©, Emilio, est dĂ©sorientĂ© dans cette ville inconnue. Au lycĂ©e il se trouve par hasard assis Ă cĂŽtĂ© de Pasquale Cosseddu, adolescent un peu fruste, dâun milieu modeste, surnommĂ© lâĂgout. Câest le dĂ©but dâune longue amitiĂ© entre ces deux garçons peu expansifs que tout semble opposer, mais qui partagent le mĂȘme penchant pour la vie sauvage. Emilio promet Ă son ami de renoncer Ă tout pour le suivre dans la nature.     Alessandro de Roma (La fin des jours, NB juin 2012) Ă©crit lâhistoire dâune amitiĂ© entre deux garçons qui, mĂȘme si rien nâest explicite, est une relation amoureuse inconsciente. Lâauteur suit son hĂ©ros de lâadolescence Ă lâĂąge adulte et les multiples pĂ©ripĂ©ties lui permettent de dĂ©crire avec un  certain lyrisme la Sardaigne avant le bĂ©tonnage de ses cĂŽtes et de se livrer Ă la description de balades en montagne. Ce rĂ©cit efficace et bien construit est glaçant mais prenant. Un auteur, habile Ă traduire l’isolement et l’incommunicable, qu’il faut dĂ©couvrir et suivre. (C.R.-G. et J.D.)
Tout l’amour est dans les arbres
DE ROMA Alessandro