Ce vendredi 19 dĂ©cembre 1897 est dĂ©cidĂ©ment chargĂ© en Ă©vĂšnements extraordinaires. Alors quâil rentrait Ă Bucarest un cocher charge dans sa charrette un inconnu transi de froid, puis, plus loin sur le chemin, il dĂ©couvre un jeune homme blessĂ© par balle quâil conduit Ă lâhĂŽpital oĂč ce dernier mourra peu aprĂšs. Le mĂȘme jour paraĂźt dans le journal une annonce offrant une forte rĂ©compense Ă qui retrouvera un porte-monnaie. Le commissaire Costache se demande si lâinconnu, qui se dit journaliste, est un voleur, un escroc ou un Ă©tranger venu de loin. A-t-il un lien avec le jeune homme mort ?   Ce roman est presque aussi bouillonnant que la ville de Bucarest en cette fin de siĂšcle. LâenquĂȘte policiĂšre sert de prĂ©texte pour dĂ©crire lâatmosphĂšre et les moeurs de la capitale roumaine Ă lâĂ©poque. Dans un style alerte, sous forme de journal, deux des personnages racontent une partie des nombreux rebondissements (pas toujours intĂ©ressants ni en rapport avec lâaffaire) qui se succĂšdent jusquâĂ se tĂ©lescoper le jour de lâan. La romanciĂšre complique malicieusement son intrigue dâun voyage dans le temps et dâanticipations historiques. Un excĂšs de gĂ©nĂ©rositĂ© de la part dâIoana PĂąrvulescu dans ce premier roman inĂ©gal. (L.C. et A.Le.)
La vie commence vendredi
PĂRVULESCU Ioana