En Belgique, une poignée d’hommes prépare une grande opération. Le lendemain, le journaliste Scott Leblanc, un amateur d’animaux, doit interroger le roi des Belges sur sa relation avec ceux-ci. Alors qu’il visite une animalerie juste avant cette rencontre, le journaliste est kidnappé. Les événements s’entremêlent, le roi est également enlevé puis remplacé par un sosie dont le rôle est de voler les informations les plus secrètes de l’Otan dont profitera le « Maître », un fou mégalo décidé à devenir le maître du monde. Heureusement, le professeur Moleskine, un ami de Scott, vient à la rescousse. Le héros, avec son look à la Tintin ridiculisé par une coiffure grotesque, ni très actif ni très imaginatif, est assisté par Moleskine qui, lui, mène ces aventures de façon déterminée et dynamique. Le dessin en ligne claire de bonne facture rappelle à la fois les albums de Tintin et ceux de Blake et Mortimer. Le tout se lit agréablement, mais sans la passion ni l’humour que le nom du scénariste laissait espérer, et reste loin d’atteindre la qualité de ses modèles. (H.T. et Y.H.)
Échec au roi des Belges
GELUCK Philippe, DEVIG