C’était « la petite bande », quatre joyeux lurons qui faisaient leur médecine à Brest dans les années quatre-vingt… En 2012, des coups de fil mystérieux viennent bouleverser leur existence paisible. Gildas, devenu moine, se suicide. Loïc, médecin de campagne, se tue au volant de sa BMW. Eugène renonce inexplicablement à ses ambitions politiques. Pourquoi le quatrième, Alain, devenu un chirurgien de réputation internationale, est-il épargné par ces appels téléphoniques ? Invalide, il vient s’installer à Brest et va épouser son infirmière, dont le fiancé, délaissé sans raison, cherche à démêler cet imbroglio. Jean-François Coatmeur (L’ouest barbare, NB septembre 2012) ne déroge pas à ses habitudes et situe l’essentiel de l’action en Bretagne. La ville de Brest, ses rues, son port, ses habitants, son histoire forment un cadre dont la description est assez bien venue. On a en revanche du mal à se passionner pour une intrigue bien mince dont on découvre rapidement les ressorts. Les références à la société contemporaine sont plutôt convenues et pas très originales. Une lecture facile, malgré un style sans grand relief, des personnages souvent caricaturaux, et des péripéties pas toujours vraisemblables. Mais les fidèles de Jean-François Coatmeur apprécieront. (D.A. et M.M.)
Les noces macabres
COATMEUR Jean-François