Madame Rancé voulait écrire un roman. Son entourage l’y encourageait, mais elle décide finalement de faire partager ses méditations, son but étant de nous éclairer sur la beauté du monde et sur la nécessité de privilégier douceur, amour et charité. Sans plan de départ ni ligne directrice, l’auteur erre entre la bible, l’évangile et les religions asiatiques ; s’attarde sur Ulysse, Alexandre Le Grand, Diogène, effleure Rimbaud, Levis Caroll, Melville, Jerphagnon, ou Rilke. Elle note les phrases qui l’ont marquée et qui émanent aussi bien de Jésus que de René Char, Edith Piaf, saint Irénée, Max Jacob, saint Paul, Labiche, Léon Bloy… Voici donc, dans une écriture sophistiquée et souvent amphigourique, un texte rempli de bonnes intentions mais dépourvu de cohérence comme de bases solides. Les croyants, quelle que soit leur religion, le trouveront bien léger, et les sceptiques n’y verront guère de raisons de se convertir. (M.F. et B.Bo.)
En pleine lumière : carnets spirituels
RANCÉ Christiane