Surdoué… et heureux : c’est possible ! Le fonctionnement d’un HPI expliqué par un HPI

Pourquoi beaucoup de surdoués ne réussissent-ils pas leur vie d’adultes et se sentent-ils exclus et incompris ? L’auteur (Humanité : chronique d’une disparition annoncée, NB septembre 2015), lui-même HPI (Haut Potentiel Intellectuel : QI>150) apporte son témoignage. Il commence par décrire sa scolarité, remerciant ses parents d’avoir « ignoré » sa singularité et de l’avoir éduqué normalement avec amour. Car cette précocité touche toutes les sphères : intellectuelle, émotionnelle, artistique et relationnelle. Les moyens qu’il emprunte pour traiter une information dérangent : il est instinctif sans être impulsif, généraliste mais capable d’établir des connexions à priori improbables. D’où la difficulté de travailler en équipe, mais « marcher seul en tête n’a aucun sens ». Il se saborde au concours de Normale Sup pour conserver sa liberté, sa créativité et son besoin de reconnaissance. Il sera enseignant, « orchestrant » ses cours, stimulant et inventif dans ses méthodes. Son approche synthétique, ludique et aimante, est la clef du bonheur. Une lecture réjouissante, limpide et porteuse d’espoir. (M.-A.B. et F.G.)